Le GOS lors de la première réunion fondatrice en 2008

Le premier Jour de la Serviette organisé par le GOS en 2008

 

Qu’est-ce que le Grand Ordre de la Serviette ?

Le GOS est une association loi 1901 fondée en 2008. Son but est de promouvoir et faire découvrir au plus grand nombre de personnes l’humour britannique, le nonsense, l’esprit et la culture britanniques.

Notre ambition est d’être un véritable acteur dans la promotion du nonsense en organisant des événementiels (soirées, conférences, Towel Day…), via notre présence internet (sites et réseaux sociaux) et en appuyant par exemple la sortie de films, livres, DVD qui nous semblent dignes de notre soutien.

Nos valeurs (non négociables) sont l’absurde et l’auto-dérision.

Oui, bon, ok, mais vous faites quoi au juste ?

Ben au juste pas grand chose.

Enfin si, des trucs quand même.

Mais bon rien non plus d’incroyable, hein, on a une vie à côté.

Alors bon pour être plus précis, voici quelques trucs que nous avons fait :

  • L’organisation du Jour de la Serviette à Paris depuis 2008
  • Exposition de collections H2G2 et serviettes unique au monde (enfin presque)
  • Participation à des salons geeks (Geekopolis, Les Intergalactiques,…)
  • Organisation de conférences (la Science-Fiction à la télévision British, le 42, Pourquoi les Anglais sont-ils si méchants ?,…)
  • Célébration du Jour du 42 le 10 octobre 2010
  • Edition de livres (la série « 42 nuances de rouge » de Tricia Peele)
  • Création et animation de sites (gos-uk.fr, voyageurgalactique.com, douglasadams.eu, cinemaderien.fr et triciapeele.com)
  • Animations (Le Dernier Bar avant la Fin du Monde, l’école 42,…)

Et nous sommes les fiers inventeurs des Olympiades de la Serviette (TM) dont nous possédons les droits exclusifs dans toute la galaxie (voire au-delà).

Qui sommes-nous ?

En 2016, après de nombreuses défections et trahisons (souvent les deux en même temps), les responsables du GOS sont :

Nicolas Botti (Grand Maître)

Bruno Boone (Grand Horloger)

Simon Michel (Grand Illustrateur)

 

C’est quoi cette histoire de serviette ? C’est louche !

Oui en effet, je consens que cette histoire de serviette n’est pas très clair. Précisons d’emblée que nous parlons bien de serviette (de bain). Pas de  serviette de table (que nous méprisons), ni de serviette hygiènique (malgré le fait que notre Grand Maître qui a aujourd’hui plus de 42 ans en aura probablement bientôt besoin).

Pourtant il y a une bonne raison au choix de cet ustensile, et elle se trouve chez l’auteur anglais Douglas Adams :

« La serviette est sans doute l’objet le plus vastement utile que puisse posséder le voyageur interstellaire. D’abord par son aspect pratique : vous pouvez vous draper dedans pour traverser les lunes glaciales de Jaglan Bêta ; vous pouvez vous allonger dessus pour bronzer sur les sables marbrés de ces plages irisées de Santraginus V où l’on respire d’entêtants embruns ; vous pouvez vous glisser dessous pour dormir sous les étoiles, si rouges, qui embrasent le monde désert de Kakrafoon ; vous en servir pour créer un mini-radeau sur les eaux lourdes et lentes du fleuve Mite ; une fois enfilée, l’utiliser en combat à mains nues ; vous encapuchonner la tête avec afin de vous protéger des vapeurs toxiques ou bien pour éviter le regard du hanneton glouton de Tron (un animal d’une atterrante stupidité : il est persuadé que si vous ne le voyez pas, il ne vous voit pas non plus – con comme un balai, mais très très très glouton) ; en cas d’urgence, vous pouvez agiter votre serviette pour faire des signaux de détresse et, bien entendu vous pouvez toujours vous essuyer avec si elle vous paraît encore assez propre.

Plus important, la serviette revêt une considérable valeur psychologique : si pour quelque raison, un rampant (= non voyageur) découvre qu’un routard a sur lui une serviette, il en déduira illico que ce dernier possède également brosse à dents, gants de toilette, savonette, boîte de biscuits, gourde, boussole, carte, pelote de ficelle, crème à moustiques, imperméable, scaphandre spatial, etc. Mieux encore, le rampant sera même heureux de prêter alors au routard l’un ou l’autre des susdits articles (voire une douzaine d’autres) que ledit routard aurait accidentellement pu « oublier »; son raisonnement étant que tout homme ainsi capable de sillonner de long en large la galaxie en vivant à la dure, de zoner en affrontant de terribles épreuves et de s’en tirer sans avoir perdu sa serviette ne peut être assurément qu’un homme digne d’estime.  »

Douglas Adams

Le Guide du voyageur galactique (H2G2, 1)