Au GOS, on a pas trop l’habitude de parler Comics, mais celui-ci a été créé par un écossais Mark Millar (l’un des piliers de Marvel, à qui l’on doit aussi les nouvelles versions de Spider Man, X-Men ou encore les 4 Fantastiques). Et surtout Kick-ass pratique la dérision et l’humour noir. Aujourd’hui une adaptation cinématographique débarque sur les écrans, une coproduction anglo-américaine mise en scène par le très anglais Matthew Vaughn qui s’était fait connaitre par un bon polar « Layer Cake » (2004) et avait produit les premiers films (et certaines mauvaises langues diront les seuls réussis) de Guy Ritchie.
Alors que penser de Kick-Ass? A mon avis que du bien. L’histoire d’un ado tout à fait banal qui décide de devenir un super héros est tout à fait jouissive. Et nous ramène à la moelle du mythe du super héros, fantasme ultime de tout garçon normalement constitué de la puberté jusqu’à ce qu’il trouve enfin une fille qui ait pitié de lui, et qui accepte d’avoir des relations sexuelles avec lui. Période donc plus ou moins longue selon les individus, et le degré de pitié qu’il peut engendrer chez la gente féminine.
Ce qu’on aime bien c’est l’humour, parfois noir, des aventures de ce pauvre type, et des personnages allumés qui vont croiser sa route (mention spéciale à Nicolas Cage qu joue un ex-flic devenu une espèce de Batman, fan d’armes en tout genre, et qui fait de sa fille de 11 ans une véritable machine à tuer – la première scène où le père et sa fille apparaissent est carrément surréaliste!).
Sachant que le film est assez violent, et qu’une bonne partie de cette violence est provoquée par une petite fille de 11 ans qui ferait passer l’héroïne de Kill Bill pour une bonne sœur, il faut bien sûr aimer le second degré!
Reste que Kick-Ass est certainement l’un des films de super héros les plus réussis de ces dernières années, justement parce qu’il n’y en a pas de super héros dans Kick-Ass (et franchement ça fait du bien car on frôle l’overdose).
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