Stefano, membre bienfaiteur du GOS et notre photographe officiel, m’a fait découvrir une série qui vaut vraiment le coup d’oeil.

Gedeon Defoe est un jeune écrivain londonien d’une trentaine d’années. Il s’est rendu célèbre avec sa saga humoristique « les pirates! ».

En France pour l’instant trois tomes ont été publié aux éditions Le Dilettante.

Les Pirates! dans : Une aventure avec les savants, 2006.
Les Pirates! dans : Une aventure avec les baleines, 2007.
Les Pirates! dans : Une aventure avec les communistes, 2008.

Que dire sinon que c’est très drôle, absurde à souhait, et en plus bien traduit en Français – une fois n’est pas coutume. Bref, ce sont de petits romans bien fichus et drôles qui devraient vous faire passer un bon moment avec leur galerie de pirates improbables (ah! Le capitaine Pirate! un poème à lui tout seul!), les guest stars toujours réjouissants (Darwin, le capitaine Achab de « Moby Dick », Karl Marx,…), les absurdités temporelles, les réjouissantes traditions pirates ici quelque peu malmenées,…

A noter qu’un quatrième tome a été publié en 2008 en Angleterre sous le titre de « The Pirates! In An Adventure With Napoleon ». Espérons qu’une traduction française arrivera bientôt.

Notons également qu’une adaptation cinématographique est actuellement en cours par les studios Aardman (Wallace et Gromit, Chicken Run). La sortie est pour l’instant prévue pour 2010.

Pour vous ouvrir l’appétit, voici un résumé du premier tome :

« Soit des pirates, des vrais, des goulus, des coriaces ; avec leurs menus tracas et leur quotidien épique. Sabre et jambon, des pirates, quoi ! Affairés à courir la mer, ils y tombent, à bord de son Beagle, sur un jeune monsieur Darwin, anthropologue contestataire doté d’un singe prometteur. My fair le chimp est en effet soumis à un cycle long, cursus au bout duquel il sera humanisé sans espoir de retour. Cap sur la capitale. Londres, entendez le plus grand chapiteau du monde. Londres, son brouillard, son étripeur, ses soirs et ses quinquets. Là, Victoria menace et les pirates finalement s’y ennuient presque, ont le pilon triste, bandeau mou et sabre en berne, baguenaudent, se vantent, se vendent, s’exhibent. Il y a bien quelques épices imprévues : un évêque maniaque, façon Barnum créationniste à col raide en quête du sirop d’éternité, Elephant man et ses drôles d’oreilles, et puis de nouveau le pittoresque jeune monsieur Darwin. C’est de lui que viendra l’espoir : ses théories jettent un singe dans la mare lisse des théories acquises. Chimphumain contre Saint-Esprit. Le combat sera rude. En fin de roman, un quiz futé vous prouve que tout cela a autant de sens que sucrer son thé avec des cils de poulpe ou de la luette de baleine. À lire en avalant la fumée. Visions garanties ».

Plus d’infos ici :

http://www.ledilettante.com/fiche-auteur.asp?Clef=201

Ou vous pouvez aussi lire une interview de l’auteur sur evene.fr